Fête des travailleurs indiens - Album de La Réunion - La Réunion

Numéro d'inventaire

1990.125

Désignation

Fête des travailleurs indiens

Désignation

Album de La Réunion

Création/Exécution

Lithographe

; 2e moitié 19e siècle

; La Réunion

Auteur

Roussin Louis Antoine

  • Date de naissance04/03/1819
  • Lieu de décèsAvignon
  • Date de décès18/09/1894
  • Nationalité / CultureFrançaise

Lithographe

; 2e moitié 19e siècle

; La Réunion

Auteur

Monforand Paul Eugène Rouhette de

  • Date de naissance31/10/1828
  • Date de décès1882

D'après

; Dessinateur

; 19e siècle

Auteur

Léon A.

Imprimeur

; 2e moitié 19e siècle

; Saint-Denis

Auteur

Roussin Louis Antoine

  • Date de naissance04/03/1819
  • Lieu de décèsAvignon
  • Date de décès18/09/1894
  • Nationalité / CultureFrançaise

Matière et technique

Lithographie

; Papier

Mesures

Hauteur en cm : 23,1

; Largeur en cm : 31,2

Domaine

Estampe

Description analytique

Dès 1830, au moment où se développe une intense activité sucrière nécessitant le recours à une main-d'œuvre de plus en plus nombreuse, le gouvernement de Louis-Philippe condamne sévèrement la traite des Noirs et préconise une politique en faveur de l'émancipation des esclaves.

Dès lors l'engagisme va être porteur d'espoir. Il deviendra une nécessité après l'abolition de 1848 pour tous les colons sucriers. Conscient du problème d'identité culturelle que posait l'introduction des Indiens à Bourbon, le ministre de la Marine et des Colonies, dans une lettre datée de novembre 1830, recommande " qu'une grande latitude soit laissée à ces étrangers qui doivent pouvoir pratiquer leurs coutumes quant aux inhumations et aux successions ". (cf. Sudel Fuma, "L'esclavagisme à La Réunion, 1794-1848, Paris, 1992).

Sur cette lithographie, la célébration d'une fête religieuse indienne est l'occasion d'une petite manifestation réglementée, permettant ainsi aux engagés de ne pas rompre totalement avec leurs traditions culturelles. La procession, annoncée par un groupe de musiciens, attire le regard curieux et peut-être apeuré d'une famille - où l'on reconnaît aisément la " nénéne " portant le petit dernier - qui contemple le spectacle depuis un guétaly campé sur les hauteurs des murs de clôture d'une propriété bourgeoise, au baro (portail) impressionnant.

Bibliographie

l'Harmattan

Somogy

; p.260

Propriétaire

Département de La Réunion

Gestionnaire

Musée de Villèle

© 2014, Jean-pierre Woaye-Hune, Musée de Villèle