Le chemin de croix de la Chapelle Pointue, étude, restauration et valorisation

En partenariat avec la Dac-OI et la Fondation La sauvegarde de l'art français
Dans le cadre du projet Le plus grand musée de France

Vous nous avez fait confiance

Du 1er au 21 mars 2024 la fondation Sauvegarde de l’art français a soumis au vote du public plusieurs projets de restauration par région dans le cadre de son programme Le plus grand musée de France.

Le chemin de croix de la chapelle Pointue l’a emporté pour La Réunion au terme d’une compétition très serrée.

L’ensemble de l’équipe du Musée de Villèle remercie chaleureusement toutes celles et ceux qui par leurs votes nous permettent aujourd'hui d’entrer dans cette aventure que nous vous proposons de suivre sur cette page. 

Etude et restauration du Chemin de croix

Une étude préalable permettra au restaurateur d’entrer dans les secrets de fabrication de cet ensemble afin de mieux envisager sa restauration (étude de la polychromie, des matériaux utilisés, des points de faiblesse…). La restauration qui s’en suivra permettra de stabiliser l’ensemble, de remonter certaines des parties disjointes, de nettoyer en profondeur les panneaux et de leur redonner un éclat certain !  

Valoriser pour le public

Une fois le Chemin de croix restauré, il sera à nouveau présenté au public - partiellement ou dans son intégralité en fonction des résultats du chantier de restauration - dans la chapelle Pointue, son écrin d’origine. Bien sûr l’objet ne retrouvera jamais son aspect d’origine, mais le restituer au public avec toutes ses faiblesses sera pour le musée l’occasion de mettre en œuvre un discours pédagogique sur les métiers de la conservation et de la restauration.

Un brin d'histoire !

Un premier Chemin de croix composé de tableaux est installé dans la chapelle à sa construction en 1843, mais de nombreux tableaux sont percés par le cyclone qui touche l’édifice en 1858. Un nouveau Chemin de croix est alors commandé dans la seconde moitié du 19e siècle. Le cyclone de 1932 abîme à nouveau celui-ci. Il sera en partie réparé en 1936 par la manufacture F.D. Monna de Toulouse, mais subira encore de nombreux aléas jusqu'à son inscription au titre des monuments historiques en 2020. 

Chemin de croix, 2e moitié du 19e siècle
10 stations de la passion du Christ
Terre cuite peinte, encadrement en bois
95 cm x 77 cm