Perle à ocelles - Skunk beads - Perle de traite - Perle
Numéro d'inventaire
1998.4.4
Désignation
Perle à ocelles
Désignation
Skunk beads
Désignation
Perle de traite
Désignation
Perle
Création/Exécution
4e quart 18e siècle : entre
1er quart 19e siècle : et
Matière et technique
pâte de verre
Coloré
Mesures
Diamètre en cm : 1,4
Domaine
Verrerie
Archéologie
Ethnologie
Description analytique
Acquises par un collectionneur qui ensuite en fera don au musée de Villèle, ces perles, remontées de diverses épaves au large de l'île Maurice dans les années 1980 - 1990 par des plongeurs amateurs, ont perdu leur contexte archéologique d’origine.
Cependant, la comparaison du lot déposé au Musée de Villèle, avec le mobilier extrait des fouilles menées sur les diverses épaves au large de l'île Maurice permet de rattacher ses objets sans trop de doutes à leur épave d'origine.
Ainsi, nous pouvons attester que l’ensemble de ces perles à ocelles provient de l’épave du Gustave Edouard (1845) où un grand nombre de ces perles a été retrouvé et déposé au musée national d’histoire de Mahébourg.
Navire français de 650 tonneaux le Gustave Edouard, commandé par le capitaine Negret, fit naufrage le 3 octobre 1845 sur les récifs de Roches Noires à l’Est de Maurice. En provenance du Havre avec des cotonnades, des objets de mode et une importante cargaison de fournitures industrielles il devait se rendre à l’île Bourbon.
Du 15e au 20e siècle, les commerçants transportent des perles de verre européennes à travers le monde. Ces perles de commerce, dites perles de moufette africaine ou perles à ocelles, ont été fabriquées à l'origine à Venise mais aussi quelquefois en Hollande et plus tardivement en Tchécoslovaquie. Elles sont amenées en Afrique au cours des 18e et 19e siècles comme monnaie de pacotille servant à la traite sur le continent.
Ces perles ayant passé plus d’un siècle dans l’eau, présentent une usure plus ou moins importante avec une perte des ocelles pour certaines d’entre elles.
Sources :
Comparaison et identification du mobilier effectués avec le concours de Monsieur Yann Von Armin, archéologue et président de la société d'histoire de l'île Maurice.
Guy Maurette et Márcia de Castro, Perles de traite, Edition La Traversée des Arts, 2018.
Bibliographie
Somogy
p.61
Orphie
Vol. 1, p.162
Objet associé
1998.4.2 Perle à ocelles : Même ensemble
Propriétaire
Département de La Réunion
Gestionnaire
Musée de Villèle
© 2018, Jean-Pierre Woaye-Hune, Musée de Villèle
Facettes
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