8 Soles - Piastre - Monnaie
Numéro d'inventaire
1989.354
Désignation
8 Soles
Désignation
Piastre
Désignation
Monnaie
Création/Exécution
Atelier
1827 : début
1840 : fin
Bolivie
Directeur d'atelier
1833
Potosi
Matière et technique
argent
Frappe mécanique
Mesures
Diamètre en mm : 38
poids officiel en g : 27
Domaine
Numismatique
Inscriptions / marques
Avers
Inscription
LIBRE POR LA CONSTITUCION
BOLIVAR
Revers
Inscription
REPUBLICA BOLIVIA
8S . 1833 .
Revers
Différent d'atelier
PTS (lettres imbriquées)
Revers
Différent
Initiale
I. M.
Description analytique
Les monnaies boliviennes de 8 soles s’apparentent aux piastres, pièces de 8 réaux, car elles sont de même poids et de même module.
La piastre c’est d’abord le nom que les Français donnent à la pièce espagnole d'argent de 8 réaux puis par extension à toutes les monnaies d’argent de 27 g. Depuis le début du peuplement et la mise en valeur de l’île, la piastre circule à Bourbon, introduite par les autorités mais aussi par les marchands et les forbans. Les envois de piastres aux Mascareignes par la Compagnie des Indes furent réguliers et massifs entre 1726 et 1755 et se poursuivirent sous les autorités suivantes jusqu’en 1879, date du retrait de toutes les monnaies étrangères (Décret du 2 avril 1879). Le prix de la piastre fut variable ; après la rétrocession de l’île par les anglais en 1815, sa valeur fut fixée à 5,50 francs (Ordonnance du 17 avril 1819).
Dans la lignée de la doctrine mercantiliste soutenue par le surintendant Colbert (1619-1683), la puissance d’un pays se mesure à la quantité d’or et d’argent que ce dernier thésaurise. Dans ce contexte, la France cherche à tout prix à attirer dans son royaume l’argent extrait en grande quantité par les espagnols dans les mines de ses colonies au Mexique, au Pérou et en Bolivie.
C’est principalement à Saint-Domingue que les français récupéreront la plus grande partie de l’argent des colonies espagnoles. Ils y vendent en effet des esclaves contre des piastres d’argent aux colons espagnols venues de la partie orientale de l’île (dominée par les espagnols) ou de Porto-Rico.
Ces piastres sont ensuite revendues en France pour être refondues dans les divers ateliers monétaires en région mais également dans l’atelier monétaire de Pondichéry où la Compagnie française des Indes avait obtenu du Grand Mogol de Delhi le privilège d’émettre des roupies d’argent.
Une partie de cet argent, piastres espagnoles ou monnaies frappées à partir de ces dernières dans les comptoirs de l’Inde Française, alimentera Bourbon en numéraire jusqu’au retrait de l’ensemble des monnaies étrangères dans les colonies françaises en mai 1879.
Bibliographie
p. 71
T. 3, p. 305
Propriétaire
Département de La Réunion
Gestionnaire
Musée de Villèle
© 2021, musée de Villèle, Jean-Pierre Woaye-Hune
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